>Agroforesterie et élevage - Projet Parasol

L’implantation d’arbres en d’arbres en prairie (ou céréales) peut avoir une influence considérable en modérant la température de l’air et du sol, en accroissant l’humidité relative (Lal etCummings, 1979) et en limitant l’évapotranspiration et le stress azoté des cultures (Dupraz et al, 2012).

Ces effets bénéfiques à la croissance des cultures sont mis à profit dans de nombreux systèmes d’agroforesterie (Weber et Hoskins, 1983; Vergara et Briones, 1987).

Par transposition aux exploitations d’élevage herbivore, l’arbre pourrait être un élément déterminant dans le potentiel d'adaptation des systèmes d'élevage au changement climatique, en assurant un intempéries des périodes estivales, mais également des périodes hivernales. Il pourrait avoir une influence significative en maintenant la ressource fourragère aux pieds des arbres par effets tampons des extrêmes climatiques (sécheresse / température). Il pourrait d'autre part participer directement à l'amélioration de la ressource fourragère en terme de quantité et de qualité, par ses feuilles et ses fruits, permettant ainsi de combler une pénurie de fourrage sur l’exploitation en cas de sècheresse, de sécuriser le système (Gautier et al, 2011) et d’étaler l’offre fourragère dans l’année (Balandier, 2004 ; Agreil et Greff, 2008). Enfin, la qualité fourragère en minéraux et oligo-éléments des feuilles ou fruits des arbres pourrait en faire d’excellents aliments, notamment pour les animaux en lactation, notamment à des périodes de faibles ressources herbacées (Bertrand, 1997 ; Liagre, 2006).